Report de la Présidentielle 2024, Tractations politiques, coulisse: Contre vents et marées : Amadou Ba est, reste et sera le seul candidat de Benno !!!
Politique
Depuis le 03 février et l’adresse solennelle du chef de l’État à la Nation, le Sénégal bruit de rumeurs, de prophéties, de projections, de conjonctures et de prédictions de devins improvisés et de spécialistes en tout genre, sans doute, tous passionnés par la politique. Sans parler des coups bas, des combinaisons et combines, des lobbyistes en froc ou en costards, des coursiers nocturnes et des courtiers matinaux, des Judas, des légères et leurs commérages… Avec un seul objectif : barrer la route et l’ascension calme, sereine et inéluctable de celui qui a la confiance du chef de l’État et de ses pairs de Benno et de la Grande Famille digne et respectable de la Majorité Présidentielle.
C’est peine perdue : qu’il vente ou qu’il pleuve même dans ce brouillard ambiant, Amadou BA est, reste et sera le seul et unique candidat de Benno Bokk Yaakaar. Comme le Président de l’Apr, notre leader historique incontesté et incontournable, Macky Sall, l’à dit et répété, urbi et orbite, fermement et clairement de Dakar à Washington, de Nouakchott à Paris et à travers tout ce que le monde compte comme médias et moyens de communication.
Maintenant, s’il y a une smala gâtée, égarée et inconsciente des enjeux du moment et de l’avenir : tant pis pour elle ! Pendant qu’on y est, qu’attendent-ils et elles pour faire tomber définitivement leur masque et prendre leurs responsabilités (s’ils et/ou elles en ont), en prenant leur distance et congé à durée indéterminée et incertaine.
Pour nous autres, fidèles, loyaux , responsables et respectueux de la ligne tracée par le chef de l’État, les choses sont beaucoup plus simples : il n’y aura pas d’élection le 25 février et une nouvelle date reste à déterminer par le président de la République, qui a décidé de se concerter avec les acteurs politiques et d’autres, concernés par le scrutin.
Concernant Benno Bokk Yakaar, nous sommes sereins, prêts, déterminés et engagés à faire élire notre candidat Amadou BA, dès le 1er tour. Amadou BA est donc , reste et sera notre seul et unique candidat, comme entériné par les leaders de Benno avant l’onction du Sénégal, transformé en congrès extraordinaire, pour la circonstance, à l’hôtel King Fahd Palace. Il est vrai que çà et là, et de temps en temps, s’élèvent quelques voix discordantes et isolées qui cherchent à remettre en cause une telle décision, mûrement réfléchie et scrupuleusement appliquée dans toutes les instances de l’Apr, Benno et de la Grande majorité présidentielle. A tous ces sujets égarés , nous disons : attention, on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.
Il nous faut savoir dépasser nos égos personnels et nos périssables personnes pour nous engager dans la même direction, vers les mêmes objectifs et le même but : faire gagner notre candidat, poursuivre l’excellent élan de développement engagé par le Président Macky Sall, en portant plus largement, plus haut, plus loin et plus vite les Projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) dans l’intérêt supérieur et qui vaille, du peuple sénégalais. Après quoi, il nous sera loisible de régler nos différences et contractions entre gentlemen et dames de bonne famille. Sans jamais verser à des règlements de comptes.
Pour le reste, d’autres sons de cloche sont également émis par au moins, trois groupes ou sensibilités.
D’abord, ce sont des candidats qui se disent « lésés et injustement écartés du processus par le Conseil constitutionnel ». Ils exigent la remise des compteurs à zéro et la reprise du processus de manière « inclusive », pour pouvoir espérer une nouvelle chance de candidater.
Ils exigent aussi l’érection d’une Cour constitutionnelle avec des prérogatives plus étendues et des compétences renforcées. Avec surtout, last but not least : une possibilité de recours portant sur les éventuelles décisions, émanant de ladite Cour. Sécurité juridique oblige, plaident-ils !
Pour le second groupe il s’agit des candidats « recalés » pour divers motifs dont le parrainage, particulièrement. Eux, aussi, voudraient se voir offrir une nouvelle chance de postuler et pouvoir, ainsi, briguer les suffrages des Sénégalais.
Le troisième groupe beaucoup plus hétéroclites, composé de personnalités de la Société civile, au sens large, avec même des journalistes, animateurs et syndicats, universitaires, organisations faîtières , politiques et autres. Pour eux, ce qui importe c’est la tenue de l’élection avant le 02 avril, qui devrait coïncider avec la fin de l’actuel mandat du chef de l’Etat. Partisans du statu quo ante et du « fait accompli », ils plaident tous pour l’acceptation de la liste contestée et la tenue du scrutin, ici et maintenant. Sans quoi, ils ne reconnaîtraient plus l’autorité du Président de la République, au-delà du 02 avril. Oubliant ainsi (ignorant ?) que notre charte fondamentale dispose que le Président sortant quitte ses fonctions après une PASSATION avec son successeur et non pas le jour supposé de la fin de son mandat. Bref, l’excellent et brillantissime confrère, Me Doudou N Ndoye , à réglé cette question par son art et sa science, incontestablement, en administrant à tous une bonne piqure de rappel, bien sentie… Tous comptes faits, la voix de la sagesse indique qu’il faut se parler, discuter, échanger, se concerter pour trouver un consensus fort et vaste afin d’aboutir à une élection incontestée et incontestable ! C’est tout le sens des concertations engagées par le Président Macky Sall, qui cherche à réunir tout ce beau monde autour de la table de discussion. Nous adhérons totalement, pleinement et entièrement à cette démarche présidentielle de quête de consensus et d’accord autour de l’essentiel : l’avenir de notre cher pays, le Sénégal.
Me Malick SALL
SP COS-PETROGAZ
Ancien Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
Membre de SEN de l’APR